« Un mouvement est parti et nous en tenons compte. Une de nos forces est d’avoir la compétence pour gérer la transition énergétique ». Nommé en juin 2015 à la tête du GEP-AFTP (acronymes pour « Groupement des entreprises parapétrolières et paragazières » et « Association française des techniciens et professionnels du pétrole »), Dominique Bouvier va donc conduire le changement. Première étape : un changement de nom et de logo, qui sera dévoilé en juin prochain et prendra en compte le nouvel environnement énergétique.
Même si le coeur d’activité des 250 sociétés du GEP et des 1 200 adhérents de l’AFTP, réunis depuis deux ans, reste l’industrie des hydrocarbures, « nous devons nous déporter vers les énergies renouvelables, particulièrement les énergies marines renouvelables ». Signe des temps : les prochaines Journées des hydrocarbures (elles changeront de nom en 2017), les 18 et 19 octobre à Paris, auront pour thème « La mer et le littoral ».
L’offshore représente 45 % du chiffre d’affaires global du GEP-AFTP qui a atteint 41,3 milliards d’euros en 2014. La moitié des entreprises du groupement sont déjà présentes dans le domaine des énergies renouvelables. Ce qui intéresse aussi l’ancien patron d’Entrepose, c’est d’ouvrir de nouvelles pistes : sur le financement des projets (« parce que la demande est assez forte ») et sur les ressources humaines (« comment garder les compétences »).