Fin mai, les journalistes de l’AJDE ont échangé avec Jean-Luc Fugit, député Renaissance du Rhône et président du Conseil supérieur de l’énergie. L’élu de la 11e circonscription du Rhône a rappelé son attachement à une approche scientifique des sujets, en s’appuyant notamment sur l’OPECST dont il est le vice-président.
Il aimerait d’ailleurs que l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques s’empare de la question des ressources en biomasse. Après avoir rappelé la ligne politique du gouvernement sur la transition énergétique et les différentes actions menées au cours du dernier quinquennat, Jean-Luc Fugit a insisté sur l’importance de construire un mix énergétique pluriel et d’appliquer une neutralité technologique afin que toutes les solutions qui contribuent à décarboner la France puissent se développer. Si l’élu insiste sur le principal objectif des prochaines années à savoir la sortie des énergies fossiles, il rappelle que le pragmatisme et le bon sens doivent guider l’action politique au plus proche des réalités de terrain. Il s’intéresse aux approches innovantes comme l’agrivoltaïsme, l’énergie des marées/vagues, l’énergie osmotique, l’hydrogène dans le bâtiment, ou la méthanation. Enfin outre son travail ( en cours) comme rapporteur de l’étude menée par l’OPECST sur les conséquences d’une éventuelle réorganisation de l’ASN et de l’IRSN, Jean-Luc Fugit est revenu sur les groupes de travail thématiques initiés par le ministère de la Transition énergétique et à inviter les filières et les acteurs à faire des propositions pour alimenter les travaux de ces groupes. S’il participe directement aux travaux du groupe 5 sur l’innovation, en tant que président du CSE, il participera également aux travaux de synthèse.